Comment suis-je passé de journées surbookées
à des journées surbookées en confinement ?
Avant même que le Conseil Fédéral nous enjoigne officiellement à rester chez nous, j’étais déjà en confinement.
En effet, j’ai vite compris que plus tôt nous nous arrêtons, plus tôt nous repartirons! De plus, tomber malade n’est pas un luxe que je peux m’offrir vu le volume de travail extraordinaire engendré par cette crise pour une société comme la mienne, une Fiduciaire. Alors que certains ont profité du ralentissement pour se reconnecter à la nature et à leur famille, il n’en a pas été de même pas moi.
En effet, depuis le confinement j’enchaîne les semaines de 80 heures. Deux raisons principales à cela :
- Premièrement, il a fallu s’adapter aux nouvelles conditions de travail. Les technologies nous permettent de travailler à distance certes, mais cela ralenti la vitesse de production. Numériser tous les documents, travailler avec des documents scannés souvent de mauvaise qualité, échanger avec les clients sur des fichiers complexes par téléphone est plus fastidieux qu’en face à face, ne pas disposer de toutes les infrastructures normalement disponibles en entreprise, sont autant de facteurs qui impliquent qu’en général en télétravail, on travaille davantage.
- Deuxièmement, cette crise nous a mis face à beaucoup d’inconnues et sous une avalanche d’informations incertaines et changeantes. Beaucoup de mes clients ont dû recourir au chômage partiel, aux indemnités pertes de gain et aux crédits cautionnés. Mais comment faire ? A quoi ai-je droit dans ma situation ? Les nombreuses communications sur ces sujets ont souvent impliqué de recommencer plusieurs fois les démarches suite à la réception d’informations contradictoires.
Pour conclure, je fais partie de ceux qui pensent que
la crise du Coronavirus représente aussi une opportunité.
Mises devant le fait accompli, les entreprises ont été poussé à se digitaliser, à offrir des conditions de travail plus flexibles à leurs collaborateurs. Certaines personnes, bloquées dans un travail qu’elles n’aimaient pas, ont peut-être été licenciées. La perte de leur travail est sans doute le petit coup de pouce qu’il leur manquait pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Une fois la crise passée, nous nous retrouverons tous dans les soirées Booster Club et aurons la possibilité de faire un bilan ensemble. Quelles problématiques ai-je rencontrées ? Comment me suis-je adapté ? Le Booster Club est plus que jamais présent pour catalyser les expériences de ses membres et les partager. Dans l'intervalle retrouvons-nous lors de nos séances de vidéoconférence organisées par les présidents de Booster Club.
Patrick MICHEL - Président Booster Club Fribourg
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