Nous sommes de plus en plus nombreux à consommer local. Les circuits courts sont dans notre assiette et c’est tant mieux car c’est bon pour la santé, pour l’environnement, pour les rapports humains et surtout, pour les producteurs ! Si cette prise de conscience est aujourd’hui bien réelle en France, en Dordogne plus qu’ailleurs, on connaît depuis longtemps le goût des bonnes choses et on sait où les trouver, tout près de chez soi !

Depuis 2015, le Département accompagne cette dynamique en soutenant l’organisation, la structuration de nouvelles initiatives, en accompagnant l’agriculture de demain. Après Église-Neuve-de-Vergt, Saint-Paul-de-Serre, Champcevinel, Mussidan, Mensignac, Savignac-les-Églises, Creysse et Ladornac, c’est au tour de la commune de Villars d’introduire des aliments bio et locaux dans les menus de son restaurant scolaire et d'obtenir seulement un an après sa certification, le label Ecocert niveau 3.

La volonté de l’assemblée départemental de développer l’agriculture bio et locale, via une plateforme de producteurs, un logiciel de mise en relations entre producteurs de proximité et acheteurs et la mise à disposition d’un cuisinier accompagnateur sur le terrain, a ainsi permis à plus d’une trentaine de communes d’adhérer au projet et de bénéficier d’un soutien dans cette démarche d’alimentation saine dans les écoles publiques de la Dordogne.

 
Depuis 2007, le Périgord entretient un lien privilégié avec le quartier de Montmartre… même si l’histoire nous mène bien plus loin, ne serait-ce que par le rapprochement que l’on peut faire entre l’architecture de deux édifices religieux que sont le Sacré-Coeur et Saint-Front pour ne citer que cet exemple.

Du vendredi 18 au lundi 21 mai 2018, le Départemental de la Dordogne organise une nouvelle édition du Périgord à Montmartre, à Paris. Pendant quatre jours, cette année encore, les meilleurs représentants de la gastronomie périgourdines nous font l’honneur de la découverte et de la dégustation de leurs produits, tous issus de ce territoire accueillant et riche en histoire.

L’exposition Lascaux 3 a ouvert ses portes aux visiteurs du musée des sciences Sci-Bono Discovery Centre à Johannesburg, en Afrique du Sud. Pour la première fois sur le continent africain, Lascaux, l'exposition internationale dévoile ses trésors de l'art pariétal , reproduits dans toute leur gloire authentique. Le musée des sciences Sci-Bono accueille plus de 100 000 scolaires chaque année. More Charkane, directeur du musée, espère attirer plus d'un million de visiteurs d'ici le 1er octobre.

Mercredi 2 mai 2018, les présidents de 6 conseils départementaux étaient réunis à l’invitation d’Alain Rousset pour échanger sur le contrat financier imposé par l’Etat aux 29 grandes collectivités de Nouvelle-Aquitaine. Un constat : le compte n’y est pas.

En l’état, dans ce projet, ce sont les collectivités locales qui servent désormais de variables d’ajustement pour permettre au Gouvernement de respecter l’objectif européen de déficit public. Car l’État peine à boucler son budget en prévoyant une hausse de ses dépenses de fonctionnement de 2,5%, alors qu’il impose aux collectivités de se restreindre à 1,2% ! Ce "pacte" financier ne comporte que des obligations pour les Départements, sans aucun engagement réciproque de l’Etat. Si le principe d’une contribution des collectivités territoriales à l’effort de la Nation est parfaitement louable et même souhaitable, rappelons que les collectivités ont réalisé 90 % des 11 milliards d’économies qui leur avaient été demandées par l’État sur la période 2012-2017.

L’Etat doit assumer pleinement ses compétences et régler les factures qu’il adresse depuis des années aux Départements. Juste compensation des Allocations Individuelles de Solidarité pour les personnes âgées, personnes handicapées ou le RSA, ou gestion des Mineurs Non accompagné lors de la phase d’évaluation, l’État doit aujourd’hui au niveau national près de 10 milliards pour la seule année 2018 aux conseils départementaux, et donc au contribuable local. Si le contrat voulu par le Gouvernement était appliqué dans sa forme actuelle, les collectivités territoriales, premiers investisseurs publics des territoires, n’auraient plus les moyens d’agir.

Plutôt que de vouloir imposer de retour de sa tutelle, l'État serait mieux inspiré de nous proposer un véritable contrat autour des trois priorités que constituent le désenclavement de nos territoires ruraux, la couverture Très Haut Débit du territoire et le maintien des services publics de proximité.

Extrait du communiqué commun des présidents des Conseils Départementaux
de Charente, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Haute-Vienne